Les superbes sculptures de bois de l’artiste japonais Yoshitoshi Kanemaki se penchent sur la dualité de nos personnalités, mais aussi sur des facettes de nous-même que l’on cache Vs ce que l’on montre en public.
Ces monstres sculptés sont des hommes ou des femmes grandeur nature, à l’aspect banal, mais qui ont un ou plusieurs frères siamois qui leur sortent de partout, dans un jeu de multiplication des corps et des têtes- ils sont le reflet de nos états d’âmes.
L’artiste évoque ainsi nos différents états de consciences, d’humeurs ou de caractères, qui se chevauchent, se succèdent sans cesse ou qui même parfois cohabitent. Il incarne dans les corps, cette voix intérieure que certains auteurs imaginent posée sur nos épaules. Parce que finalement, nous sommes nos propres fantômes.
Il va même jusqu’à marier des squelettes à ces chimères. Comme si la mort faisait partie intégrante de ce ballet spirituel.
Dédoublement de la personnalité, démultiplication du corps, le sculpteur taille ces êtres hybrides en une seule pièce de bois, avec des coups de ciseaux relativement bruts mais qui se conjuguent toujours dans des formes somme toute poétiques, amplement adoucies par des peintures aux tonalités proches du pastel.
Il utilise également du bois de camphre, une matière première que l’on retrouve souvent dans les légendes asiatiques et qui participe à l’envoûtement par son odeur tenace.
Ces sculptures fantasmagoriques forment au final un petit théâtre d’épouvante onirique et joyeusement macabre 🙂
Voir la galerie de l’auteur ICI
J,aime la première image
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Celle que je préfère c’est avec la seconde peau et le corps qui s’extirpe 😊
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A reblogué ceci sur Curiosités de Titamet a ajouté:
Fascinant.
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Merci pour le reblogue 😊
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vraiment impressionnantes ces sculptures! Merci pour la découverte!
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Y’a plus qu’à lancer un concours de dessin sur les plages pour l’été prochain 🙂
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